Page:Graffin - Nau - Patrologia orientalis, tome 2, fascicule 2, n°7 - Les Apocryphes Coptes.djvu/65

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
[TEXTE COPTE]


Lorsque les Juifs entendirent, ils furent remplis de colère contre vous à cause de Marie, la mère du Seigneur. Ils parlèrent ensemble en disant : « Que faut-il que nous fassions ? Car au moment où l’on a crucifié son Fils Jésus, nous avons dit : Les disciples l’ont pris en secret de nuit. Maintenant voici que sa mère est morte, nous sommes allés pour brûler son corps, nous n’avons pu trouver que son lieu de repos, nous y avons mis le feu et il n’a pas brûler. » Et ils dirent : « Voici qu’ils l’ont mise dans le tombeau. Allons maintenant, brûlons-la, ainsi que son tombeau, pour qu’on ne puisse plus la trouver du tout : et cela, de peur qu’elle ne ressuscite comme son Fils et que la dernière erreur soit pire que la première. » D’autres disaient : « Voici que nous sommes restés aveugles et que nous ne voyons point. » Enfin ils firent une parole ensemble, à savoir : « Courons cette fois pour la brûler. » Moi donc, quand j’ai su leur dessein, je suis venu vous avertir de tout ce qui s’est passé. Allez ! cachez-vous, de peur qu’ils ne viennent vous trouver et vous tuer. » Lorsqu’il eut dit ces choses, il s’en alla dans sa maison en grand secret.

Pierre avertit les disciples. Mais le bon Dieu donna un oubli au cœur des grands prêtres. Ils ne recherchèrent pas le corps de la Vierge de nouveau,