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STÉNOGRAPHIE — STEPHENS

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[ajournai des sténographes (Paris, 26’ anpée), le Sien. illustré, l’Eclatr stén. (Bordeaux), la Plume stén. (Limoges), etc. L’école Prevost-Delaunay, outre son organe officiel l’Unité (25" année), possède aussi la Chronique de la stén., etc. ; — l’école Aimé-Paris, l’Echo stén. (publié en Suisse) ; — l’école Riom, le Progrès stén. (12 e année) ;

— l’école Canton, France sténographe (Bordeaux). Publications interméthodiques, c.-à-d. ouvertes à tous les systèmes : Bulletin de l’Assoc. profess. des stén. français, Revue générale de la Stén. et de la Dactylographie et laReuue internationale de sténographie. — V.-J. Depoin, (es Publications périod. franc, sur l’écriture, t. Il, pp. 397- 399 du Compte rendu des travaux du Congrès bibliogr. international ; Paris, 1900 (2 vol. in-8). Allemagne : Ecole Gabelsberger, Korrespondenzblatt de l’Institut royal stén. de Dresde (46 e année). Deutsche Stenographen Zeitung (bimensuelle, tirage : 10.500 ex.), Allg. Deutsche Sten. Zeitung (38 e année, entièrement en stén.). Ecole Stolze, Der Deutsche Stenograph, ancien Magazin fur Sten. (chaque 2" vendredi, 7.500 ex.). Ecoles diverses : Der Pionier, Scheithauer’s sten. Zeit., etc. Interméthodique : Archiv fur Sténographie.

Angleterre et Etats-Unis : sans compter de très nombreux evercirculators, l’école Pitman publie, à Londres, le Phonetic Journal (hebd. ,49 années d’existence, 24.000 ex.) ; à Cincinnati, le Phonographic Magazine, etc. Autres pays : ElMundo Taquigrapco (Madrid), (a Sténografia (Rome), Gyorsiraszati Lapock (Budapest), le Sténographe Franco-Russe (Paris-Saint-Pétersbourg), etc. A la suite du VII e congrès international tenu à Paris en 1900, s’est constituée 1’ « Association générale de la Presse sténographique » ou syndicat français et étranger de cette presse périodique spéciale.

STÉNON (Nicolas), anatomiste danois, né à Copenhague le 1 er janv. 1631, mort à Schvvérin le 25 nov. 4687. Il étudia à Leyde et à Paris et alla se fixer à Florence où le grand-duc le nomma son médecin en 1667. En 1672, il devint professeur d’anatomie à Copenhague, mais il revint à Florence et, en 1675, entra dans les ordres. Nommé, en 1677 évèque d’Héliopolis, il se rendit à Hanovre, puis à Munster, toujours en qualité d’évêque, et enfin se retira à Hambourg, puis à Schwérin. En 1661, dans sa dissertation inaugurale, il a décrit le premier le canal qui porte son nom et qui naît de la parotide. Parmi ses ouvrages, citons : Discours sur l’anatomie du cerveau (Paris, 1669, in-12). D r L. Hn.

Canal de Sténon. Conduit excréteur de la glande parotide (V. Parotide).

STENO PS. Synonyme de Loris (V. ce mot). STENOPTERYX (Leach.) (Entom.). Genre de Diptères, de la famille des Ornithomyies, caractérisé par les antennes en forme de valves, ciliées, la tète insérée dans une éehancrure du thorax, le suçoir dépassant les palpes qui sont larges et sub-cylindriques, les pattes velues, les cuisses fort épaisses, les tarses à ongles tridentés, les ailes très étroites, allongées, arquées, pointues, à nervures basilaires de longueur inégale. L’étroitesse de leurs ailes est telle que leur largeur n’égale pas le septième de leur longueur et qu’elles paraissent totalement impropres au vol. Les Stenopteryx se trouvent en abondance dans les nids d’Hirondelles. Type :S£. hirundinis Leach. dont les ailes sont jaunâtres.

STENORHYNQUE (V. Phoque).

STÉNOSE (Pathol.) (V. Rétrécissement).

STENSEN (Nicolas), anatomiste danois (V. Sténon). STENTOR. I. Mythologie. — Personnage de la mythologie homérique, dont le nom est devenu proverbial. L’Iliade (V, 785) le nomme avec l’épithète de -/aXxsoçôivoç, homme à la voix d’airain, qui criait aussi fort que cinquante autres réunis. La légende postérieure faisait de lui un Thrace ou un Arcadien qui défia Hermès et succomba dans la lutte, le dieu criant encore plus fort que lui. Stentor est peut-être, comme Hermès lui-même, une personnification du vent.

H. Zoologie (V. Hum .u &).

Bibl. : Roscher, Hermès der Windgott ; Leipzig, 1878. STEN YCLAR0S. Ville antique de Messénie’V. ce met). STEPHAN (Jean-Marie-Edouard), astronome français, né à Sainte-Pezenne (Deux-Sèvres) le 31 août 1837. Sorti de l’Ecole normale supérieure en 1862, docteur es sciences mathématiques en 1865, il a été nommé en 1873 directeur de l’Observatoire de Marseille. Il est, en outre, professeur d’astronomie à la Faculté des sciences de la même ville. En 1879, il a été élu correspondant de l’Académie des sciences de Paris. Observateur très habile, il s’est adonné plus particulièrement à l’astronomie pratique et, entre autre travaux, a découvert de nombreuses nébuleuses, une petite planète (Julie), une comète. Outre des mémoires et des notes insérés dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences, dans les Annales de l’Ecole normale, etc., il a publié : les Equations aux dérivées partielles du second ordre (Paris, 1866) ; Voyage sur la côte orientale de Malacca (Paris, 1870) ; Détermination de la différence de longitude Paris-Marseille-Alger (Paris, 1878).

STÉPHANE (Saint) (V. Etienne).

STÉPHANIE (Astr.) (V. Astéroïde).

STÉPHANIEN (GéoL). Etage supérieur du carbonifère (V. Permo-Carronifère).

STEPHANION (Anat.) (V. Crâne).

STEPHANOCERAS (Paléont.). Genre A’ Ammonites (V. ce mot), type de la famille des Stephanoceraiidœ qui renferme des coquilles à cotes bifurquées ou tuberculeuses, rarement simples. Le bord de la bouche porte, chez le jeune, des oreilles latérales qui s’oblitèrent avec l’âge. La région ventrale n’est jamais pourvue de quille, mais large, arrondie. La ligne suturale est très découpée, à lobes accessoires peu nombreux. L’Apti/chus est granulé et à sillons concentriques, ou lisse et épais. Du jurassique et du crétacé, un seul genre (Cirloceras) du lias ; les autres sont : Stephanoceras et ses subdivisions, Olcostephanus, Reineckia, Parkinsonia, Cosmoceras, Perisphinctes, Sutneria, Holcodiscus, Hoplites, Pulchellia, Acanthoceras, Simoceras, Peltoceras, Aspiiloceras, Waagenia, Sca/Mtes, Crioceras. La forme de ces coquilles est très variée. Les Stephanoceras proprement dits ont une coquille très épaisse, discoïde, à ombilic large, en forme de turban : tel est St. coronatum du callovien de la France centrale. E. Trt. STÉPHANOS (Archéol.) (V. Couronne, t. XIII, p. 122). STEPHANOSou ETIENNE d’Alexandrie (Alch.). Philosophe, médecin, astrologue et alchimiste, qui vivait au temps de l’empereur Héraclius. Il a professé à Constantinople. On lui attribue la compilation des œuvres de Galien, et nous possédons sous son nom neuf leçons sur l’alchimie. Ce sont des déclamations mystiques, mêlées de formules pythagoriciennes, reproduisant les axiomes des vieux auteurs et qui paraissent écrites par un rhéteur plutôt que par un praticien. M. Berthelot. Bibl. : Berthelot et Ruelle, A Ichimistes grecs. STEPHEN (Leslie), littérateur anglais, né à Kensington le 28 nov. 1832. Brillant élève d’Eton et de CambridgV, il a consacré toute sa vie à la littérature. Rédacteur en chef du Cornhill Magazine, de 1871 à 1882, il entreprit en 1882 la colossale publication du Dictionary of National Biography, dont il céda la direction à Sidney Lee en 1891. Leslie Stephen, qui a occupé la chaire de littérature à Cambridge en 1883-84, a écrit dans de nombreux journaux et revues, a édité les oeuvres de Fieldiug (1882, 10 vol.), a collaboré aux English Men of Letters Séries, avec les biographes de Pope, de Johnson, de Swift, a publié à part : Heurs in a library (1874-79, 3 vol.) : Essay on free thinking and plain speaking (1873) ; History of english Though in the XVIIP" eentury (1876)’ ; The Life of Henry Fawcett (1885) ; Life of sir James Fit :james Stephen (1895) ; Social Rights • nid l>nties(k)) ;Stiidiesofa liiographer (1898), etc. Il avait épousé Marion, la plus jeune fille de Thackeray, morte en 1875. R. S.

STEPHENS (Âlexander-Hamilton), homme politique américain, né à Taliafero (Géorgie) le 11 févr. 1812, mort le 4 mars 1883. Avocat à Crawfordsville, il se lança dans la politique, fit partie de la Législative, puis du Sénat