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PLAIT SA MAROTTE
Schahriar au comble de l’étonnement ; mais ils sont fous !
— À CHAQUE FOU PLAIT SA MAROTTE ! s’écria un petit homme contrefait qui s’était glissé au milieu des courtisans ; rends-moi la mienne, si tu veux que je vive.
En même temps, le nain favori se jeta aux pieds du sultan. Schahriar réfléchit pendant quelques instants ; puis il daigna sourire à toute la cour. Il faut, dit-il, une passion à l’homme ; j’ai déjà choisi la mienne. Un témoin oculaire de cette histoire raconte qu’en prononçant ces mots, il regarda tendrement la sultane.