Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/345

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question que lui et sa compagne connaissaient et qu’ils avaient hâte de retrouver.

La servante et le valet ne purent donner que fort peu d’indications. Tout ce qu'ils savaient, c’est que le jeune voyageur avait parlé qu’il se rendait à la ville, et qu’il en avait pris la route.

Puis le valet questionna Hans sur le pays d’Autonomie, où il se trouvait ?

Mais les deux Autonomiens ne pouvaient, sans se trahir, indiquer leur route, — qui s'était refermée derrière eux, du reste — ils ne purent que donner des indications fort vagues, des renseignements fort peu précis.

Et ces renseignements incomplets laissèrent le valet toujours aussi perplexe.

La servante apercevant venir le fermier, engagea les enfants à ne pas parler du pays d’Autonomie. Elle avait remarqué que, lorsqu’on parlait de ce pays et de ses mœurs, cela mettait le fermier de fort mauvaise humeur.

Celui-ci entra en grommelant que le travail n’avançait pas. Et il alla fumer sa pipe près du feu.