Page:Grimarest La Vie de Molière (1705).djvu/152

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

le plus régulier, et le, plus arangé, étoit celui qu’il estimoit le plus.

Il étoit très-sensible au bien qu’il pouvoit faire dire de tout ce qui le regardoit : ainsi il ne négligeoit aucune ocasion de tirer avantage dans les choses communes, comme dans le sérieux, et il n’épargnoit pas la dépense pour se satisfaire ; d’autant plus qu’il étoit naturellement très-libéral. Et l’on a toujours remarqué qu’il donnoit aux pauvres avec plaisir, et qu’il ne leur fesoit jamais des aumônes ordinaires.

Il n’aimoit point le jeu ; mais il avoit assez de penchant pour le sexe ; la de... l’amusoit quand il ne travailloit pas. Un de ses amis, qui étoit surpris qu’un homme aussi délicat que Molière eût si mal placé son inclination, voulut le dégoûter de cette Comédienne. « Est-ce la vertu, la beauté, ou l’esprit, lui dit-il, qui vous font aimer cette femme-là ? Vous savez que la Barre, et Florimont sont de ses amis ; qu’elle n’est point