Page:Guerne - Les Siècles morts, II, 1893.djvu/208

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C’est nous qui, soulevant le suaire livide,
Fatidiques témoins de sa Divinité,
Annoncerons d’abord que le sépulcre est vide,
Et clamerons : Amour ! vers le Ressuscité.

Et quand, ô Printanier ! luira l’aube future,
Dispersant ta légende et ta gloire en tout lieu,
Nous, cœurs inassouvis qu’un long désir torture,
Du Rêveur adoré nous aurons fait un Dieu.