Page:Guettée - Exposition de la doctrine de l'Eglise catholique orthodoxe, 1884.djvu/422

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laisse seuls, avec le désespoir, au jour de l’affliction. La mort elle-même est moins cruelle pour ceux qui ont vécu dans l’esprit de pénitence ; le tombeau se présente à eux comme le berceau d’une vie plus heureuse ; tandis qu’il se présente avec toutes ses horreurs aux yeux de ceux qui s’étaient habitués à envisager les joies mondaines comme le suprême bonheur.

Ceux qui pleurent sont donc heureux dès cette vie, puisqu’ils y sont consolés et affermis contre les épreuves. C’est ainsi que saint Paul, accablé de souffrances, exaltait les consolations intérieures que Dieu lui donnait par sa grâce. (II Corinth., vii, 5, 6, 7.) Mais le