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et partant, très-difficiles à cautériser dans tous leurs points avec le feu ; de plus, à côté de la plaie principale, il peut se trouver des érosions de l’épiderme qui peuvent échapper à la vue, à cause même de leur peu de gravité, et qui néanmoins deviennent parfois le point de départ de tous les phénomènes morbides qu’on remarque dans la suite. Il serait donc prudent, après avoir cautérisé au fer rouge les parties atteintes, de les recouvrir de compresses qu’on aurait au préalable trempées dans une des liqueurs antivirulentes que j’ai déjà formulées au chapitre concernant les préparations de perchlorure de fer. Il est bon que ces compresses restent un certain temps en place. Sans aucun inconvénient, elles peuvent séjourner sur la plaie jusqu’à leur complet dessèchement.

Exposés que nous sommes continuellement à des piqûres anatomiques, à des inoculations involontaires sur nous-mêmes, nous, vétérinaires, comme les médecins, devrions constamment avoir avec nous un flacon de liqueur antivirulente du docteur Rodet, afin de porter aussitôt remède aux accidents qui sont inhérents à notre profession. En un mot, ces liqueurs préservatrices devraient être le vade mecum du vétérinaire et du médecin. Ils serviraient à la fois et pour eux et pour leurs malades.

Mais comme liqueurs préservatrices, elles ont encore la propriété de neutraliser les venins des insectes, tels que abeilles, guêpes, frelons, etc. Quant à l’action des liqueurs de M. le docteur Rodet, sur