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PUGILISTE

« Je regrette que dans ce pays-ci les femmes ne soient pas souvent admises aux combats de boxe ; mais je trouverai bien le moyen d’aller vous admirer un jour. Au revoir… »

Dans l’auto qui roulait à toute vitesse sur la route déjà obscure, Pat Malone pensait à ces paroles, et chaque fois un frisson lui passait dans les épaules, et ses mâchoires se contractaient ; car l’émotion se traduisait naturellement chez lui en violence, et il songeait aux coups sauvages et rusés qu’il frapperait dans le ring, s’il sentait les yeux de cette femme fixés sur lui.