Page:HM BrackenridgeHist. guerre USA angleterre V1,1820.djvu/144

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les nouvelles attaques que l’ennemi pourrait faire.

Mais la fortune de cette journée n’était pas, encore assurée. À trois heures après midi, les Anglais étant ralliés et renforcés par quelques Indiens Chippewas, marchèrent de nouveau contre nous. À cette vue nos troupes hésitèrent d’abord ; mais conduites par des chefs tels, que les colonels Christie et Scott, elles ne tardèrent pas à marcher hardiment à la rencontre de l’ennemi, et celui-ci fut bientôt forcé, la baïonnette dans les reins, d’abandonner encore le champ de bataille, laissant ainsi pour la troisième fois, depuis le matin, la victoire aux Américain. Après cette nouvelle déroute des Anglais, le général Van Rensslaer s’apercevant que les troupes qui restaient encore sur l’autre bord s’embarquaient avec lenteur, fut les retrouver pour hâter leurs mouvements. Mais quel fut son étonnement, quand il apprit qu’elles refusaient positivement de s’embarquer  ! Ainsi douze cents hommes, les, mêmes qui quelques jours auparavant manifestaient tant d’impatience de marcher au feu, se fondant maintenant sur leurs privilèges constitutionnels, restaient oisifs spectateurs des scènes sanglantes dans lesquelles leurs