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RENÉ DE BRUC DE MONTPLAISIR

Ceux qui sont curieux de détails sur Montplaisir liront, avec autant de profit que d’agrément, s’ils réussissent à se la procurer, la notice que M. le baron de Wismes a insérée dans la Revue des Provinces de l’Ouest, et fait tirer à part à 50 exemplaires. (Nantes, Guéraud, 1853.) Ils y puiseront les renseignements biographiques, généalogiques et littéraires les plus concluants, ceux-ci, entre autres : La terre de Montplaisir, acquise par la famille de Bruc, en 1621, n’ayant jamais été érigée en marquisat, notre poète put être de son temps seigneur, mais non marquis de Montplaisir, il ne fut que marquis de la Guerche, peu de temps avant sa mort : il y a donc lieu d’attribuer au marquis de Montausier probablement les pièces qui, dans le Recueil de Sercy sont signées le M. de M. Par contre, en dehors de l’attribution qui semble devoir lui être faite des élégies de Madame de la Suze, René de Bruc peut revendiquer plusieurs pièces des recueils de poésies de Champhoudry (1655), d’Étienne Loyson (1661), de Jean Ribou (1666), qui ne figurent pas dans l’édition très imparfaite de Saint-Marc ; le dernier de ces recueils renferme notamment le Panégyrique de la poule de Silvie, en suite du grand nombre de bouts-rimez qui furent faits sur la mort du perroquet de Madame du Plessis-Bellière, panégyrique signé tout au long du nom de Montplaisir.

La lettre autographe que nous reproduisons (lettre d’affaires datée du 3 mars 1657) est la seule que l’on connaisse du poète : elle fait partie de la riche