Bditelni, Bezstrashni, Boevoi, Vnimatelni, Vnushitelni, Viposlivi, Vlastni, Burni et Boiki.
À Vladivostok, les croiseurs de première classe Rossia, Gromoboi, Rurik et Bogatyr, la canonnière Mandchur et le transport Lena.
À Chemulpo, le croiseur de deuxième classe Boyarin et le destroyer Grossovoi.
À Ma-san-po, le croiseur de deuxième classe Rasboinik.
Dans la baie de Nimrod, le croiseur de deuxième classe Djijdjit.
À Newchwang, les canonnières Otvazhni et Sivutch.
À Nagasaki, la canonnière Gilvak.
On peut voir d’après cette liste que la Russie a presque toute son escadre pacifique dans la mer Jaune ou aux environs. Il faut ajouter à cette force l’escadre en route pour l’Extrême-Orient, qui est passée dernièrement à Bizerte. Celle-ci comprend le cuirassé d’escadre Oslyabya, deux croiseurs de deuxième classe, Aurora et Dimitri-Donskoi et onze destroyers torpilleurs. Quand ces renforts, qui sont sous le commandement de l’amiral Virenius, seront arrivés, cela donnera à la Russie une supériorité numérique sur le Japon. Des capacités supérieures, et ce haut degré d’habileté, qui est si remarquable dans la flotte japonaise, réduisent cette supériorité à un bas niveau. La Russie pourtant ne sera nullement prise à l’improviste, comme le prouve la formation à Port-Arthur d’une brigade navale de réserve. La liste détaillée qui suit comprend les principaux navires de l’escadre russe du Pacifique. Les officiers qui la commandent sont :
Le vice-amiral Stark ;
Le contre-amiral prince Ukhtomski ;
Le contre-amiral baron Shtakelberg ;
L’amiral Virenius (qui doit rejoindre).