Page:Hamilton - En Corée, esquisse historique.djvu/248

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de fer en Corée, bien qu’elle soit intéressée dans la ligne que les Français sont en train de construire ; elle n’a pas non plus de mine d’or, mais une commission composée d’officiers de marine est occupée depuis plusieurs années à lever les plans de la région du Yalu. Certains droits lui ont été accordés à Ma-san-po ; elle s’efforce de se faire donner un emplacement où elle puisse établir une station navale, et, par le moyen d’une concession sur le Yalu pour l’abatage des arbres, elle, s’est fixée à Yong-an-po. En mai 1903 une mission commerciale s’est rendue de Séoul à Wi-ju par terre.

Aussi rapidement que les circonstances le permettent, la Russie relie son système télégraphique mandchourien aux principales lignes coréennes, et on est en train d’établir des communications télégraphiques entre Moukden et Wi-ju, Vladivostok et Won-san. L’action de la Russie à cet égard a rencontré de l’opposition en Corée. Quand le cabinet coréen refusa d’accorder la permission d’ériger les poteaux, permission que les ingénieurs russes, n’avaient pas attendue, M. Pavloff, le ministre de Russie fit délicatement comprendre que l’enlèvement des poteaux télégraphiques serait regardé comme un acte non amical, susceptible de créer des difficultés entre les deux gouvernements. Le cabinet coréen toutefois eut le courage de résister, et les fonctionnaires s’employèrent pendant des mois à jeter par terre tous les poteaux dressés par les Russes. La Russie se propose également de reconstruire la ligne télégraphique de Pékin à Séoul par Wi-ju, et, d’autre part, c’est son intention avouée de détacher de son chemin de fer, un embranchement sur An-tung, au bord du Yalu.

La Russie s’est également occupée de l’armée co-