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Mes morsures sauront creuser
Dans ta chair des fossettes roses ;
Faisant fi des laques moroses
Viens t’empourprer à mon baiser.


Mes dents, en nos nuits de victoires,
Te mettront des grains de beauté,
Mes ongles, sans fatuité,
Vaudront bien des épilatoires.


Le souci te bleuira l’œil
Mieux que les crayons et les pierres,
Et nos veilles, à tes paupières,
Coudront le liseré de deuil…


Tes fards sont un vain barbouillage :
Il ne résiste pas au pleur.
Je veux que mon amour brûleur
Soit ton éternel maquillage !


Vignette de fin de chapitre