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LA VIE INTÉRIEURE.

— Les astres clignotaient dans un brouillard subtil,
Pareils à des regards souriant sous les voiles ;
Leurs yeux interrogeaient : « De quels yeux rêve-t-il ? »
Mais je n’ai pas voulu te nommer aux étoiles.


Car j’ai fermé ma lèvre et mon cœur aux aveux ;
Et doive mon secret me peser plus encore,
Je saurai le garder pour toi seule, et je veux
Que rien ne sache, au monde, à quel point je t’adore !