Page:Hardouin - La Detenue de Versailles en 1871.pdf/67

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flambeaux de mort ; on ne voyait plus un fossoyeur dans chaque soldat. Vaincus et vainqueurs alors apparaissaient sous leur vrai jour. Ceux-ci armés et durs, l’outrage et la menace aux lèvres, ceux-là, dignes et courageusement résignés ; et le front nu, pour la plupart, ils entraient dans les wagons sans air qui les enlevaient à leur famille sans murmurer un mot.