Page:Hatin - Histoire politique et littéraire de la presse en France, tome 3.djvu/168

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dans l’oubli les systèmes des athées anciens et modernes que de les faire revivre pour les combattre. Les lois, à Rome, n’avaient point prononcé de peine contre le parricide : l’amour filial en fut plus vif, l’autorité paternelle plus respectée. Quoi qu’il en soit, cet ouvrage, momentanément périodique (car il faut espérer que l’athéisme cessera d’avoir des partisans, et la religion des ennemis), est un monument de piété qui ne peut que faire honneur à notre siècle. »

La Religion vengée forme 21 vol. in-12 ; elle avait pour rédacteurs Soret, le P. Hayet et autres. C’est du premier de ces écrivains probablement qu’il est question dans le passage suivant du Littérateur impartial :

« Le Censeur hebdomadaire, qui donne la plus haute idée de notre siècle, puisqu’il ne censure ordinairement que peu de choses, reproche aux auteurs de la Feuille nécessaire d’avoir, dans l’article Industrie, indiqué des bonnets à la canadienne, des mouches en pluie de diamants, des pâtés, des poulardes farcies, des dindons à la gâtinaise, etc., comme si ces articles ne tenaient pas effectivement à l’industrie humaine, comme s’il n’était pas nécessaire de manger, et si l’honnête superflu n’était pas aujourd’hui confondu avec le nécessaire.

Mais ce qui le révolte le plus, c’est « qu’un des auteurs de ces affiches de la gourmandise est en