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moins dans le seul volume que j’aie eu entre les mains, celui de l’année 1770, sont tirés du Journal des Savants, des Petites Affiches, de l’Année littéraire, de la Gazette universelle de Littérature, du Mercure de France, du Journal de Verdun, du Journal des Beaux-Arts, du Journal encyclopédique, de l’Avant-Coureur, du Journal ecclésiastique et du Portefeuille hebdomadaire.

Les auteurs, parmi lesquels figuraient Hurtault et d’Hermilly, s’étaient proposé, non pas de suivre le mouvement annuel des productions littéraires, mais d’en remonter en quelque sorte le cours, jusqu’à des limites qu’ils n’indiquaient pas. Ils commencèrent par l’année 1770, comme offrant un intérêt plus vif, pour être plus rapprochée. Ce n’est pas, à ce qu’il paraît, sans quelques tiraillements qu’ils l’achevèrent, et l’entreprise en resta là pour le moment. En 1774, elle fut reprise par le libraire Ruault (l’éditeur primitif était Desnos), qui publia l’année 1769, mais sur un autre plan : les jugements furent supprimés ; en revanche, il étendit sa nomenclature aux ouvrages imprimés dans toute la France. Mais la publication, sous cette nouvelle forme, avait perdu la plus grande partie de son intérêt. La Bibliographie parisienne forme en tout 7 volumes in-8o ; 6 pour 1770, et 1 pour 1769.

La tourmente révolutionnaire suspendit à peu près toute étude littéraire et bibliographique. Parmi