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les journaux de ce temps spécialement destinés aux annonces des publications nouvelles, nous ne pouvons citer que la Correspondance du Libraire, par le libraire Aubry (1790-1793, 3 vol. in-8o), et le Télégraphe littéraire.

Le calme ramena le goût des lettres, et, le 22 septembre 1797, Pierre Roux commença la publication d’un Journal typographique et bibliographique dont il donna 10 volumes, et qui fut continué après sa mort, jusqu’au 16 octobre 1810, par Dujardin-Sailly d’abord, et ensuite par de Villevieille. Ce journal, qui forme en tout 14 volumes, est peu estimé. Ses rédacteurs ne possédaient qu’à un degré très-insuffisant les qualités nécessaires pour un pareil travail, et l’on y rencontre trop souvent, au lieu de notices impartiales, de ces formules d’éloges exagérées et banales que les libraires d’alors achetaient à prix d’argent.

Le 4 décembre 1810, M. Pillet, qui avait souscrit le Journal typographique depuis le 26 mars précédent, le reprit sous le titre de : Journal général de l’Imprimerie et de la Librairie. Cette feuille dura jusqu’au 30 septembre 1811 ; elle renferme 2548 articles. C’est à sa suite qu’a paru, sous le titre de : Bibliographie de l’Empire français, ou Journal de l’Imprimerie et de la Librairie, le journal officiel de la librairie, dont le premier numéro est daté du 1er  novembre 1811. La création en avait été autori-