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rieur aux précédents ; et il est juste que je vous présente votre ouvrage, suivant ce précepte évangélique : Redde Cæsari quæ sunt Cæsari.


Il se montre surtout reconnaissant envers l’abbé Aubert. Lui adressant un de ses écrits, il accompagne cet envoi des couplets que voici :


Air : Pour la baronne.

    Pour tes Affiches
Le bon goût dicte des extraits.
Ce ne sont pas des fleurs postiches ;
Le Pinde en fait éclore exprès
    Pour tes Affiches.

    Dans tes Affiches
Fais souvent parler Apollon ;
Orne-les de tes hémistiches :
Rien ne nous semblera trop long
    Dans tes Affiches.

    Que tes Affiches
Parlent de mes faibles essais,
Mon libraire et moi seront riches ;
Car rien ne vaut plus de succès
    Que tes Affiches.


Et ces couplets sont commentés dans une note, comme c’est assez l’habitude du Cousin, qui se plaît à ces commentaires, où le plus souvent s’exerce sa verve satirique.


On ne dira pas que je donne ici de l’encens par le nez, et le plus mal intentionné des hommes me saura gré de consacrer ma reconnaissance par un hommage public, quand je lui dirai :