Bien que les journaux étrangers n’entrent pas dans mon plan, je crois faire une chose utile en donnant ici la nomenclature, je ne dirai pas seulement des plus importants, mais de tous ceux que j’ai rencontrés dans mes recherches, avec les quelques détails qu’il m’a été possible de me procurer. Au point de vue historique, ces recueils offrent un intérêt sur lequel il n’est plus besoin d’insister aujourd’hui. Si quelques-uns, en raison de leur source ou du mobile qui les a inspirés, ne doivent être lus qu’avec une certaine réserve, le plus grand nombre affectent une retenue, une impartialité, qui leur étaient commandées par leur intérêt même et le soin de leur existence[1].
C’est, ainsi que l’indique le titre de départ, une traduction d’un Mercure allemand, de Gotard Artus Dantiscan, qui paraissait tous les six mois.
J’ai trouvé à Sainte-Geneviève, dans un recueil factice, deux numéros, allant de septembre 1629 à mai 1634, d’un autre :
- ↑ J’indique, par des abréviations faciles à comprendre, la ou les bibliothèques où j’ai rencontré les journaux dont je fais mention.