Page:Hauvette - Littérature italienne.djvu/359

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QUATBIEME PABTIE LA LITTERATURE DE LA NOUVELLE ITALIE. CHAPITRE PREMIER LE HOUYEMENT SCIBNTIFIQUE AU XVIII‘ SIECLE Le point de départ d’une ere nouvelle, dans le domaine littéruire, est impossible it déterminer d`une maniere pré- cise : les revolutions subites y sont inconnnes, et il n’est pas une << nouveauté » qui n’ait des racines, parfois pro- fondcs, dans le passé. Rattachor le réveil intellectuel de l’Italie moderne au traité d’Aix-la—Chapelle (1748), comme on lc fait communément, est un artifice com- mods, in l’appui duquel on peut. invoqucr do bons argu- ments : lg pain; qui régna pendant plus do quarante ans in partir dg cette date, et le regime moins étroitement tyranniqup que connut la péninsule sont des eircom- stances que l’qn doit tenir pour éminemment favorable: au travail de la pensée. En outre, on peut remarquer que le milieu du siecle correspond assez bien it une modi- fication importantc dans l’orientation de la poésie : en [748, Parini a dix-neuf ans; Alfieri va nuitre l’année nuivunte; lcs oeuvres carautéristiques de Métastane, y