Page:Hawthorne - Le Livre des merveilles, seconde partie, trad. Rabillon, 1882.djvu/21

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écrire : bien plus, il vient d’être mis en jaquette et en pantalon ; progrès et améliorations qui sont loin de m’enchanter. Primevère, Bluet, Plantain, et Bouton-d’Or ont eu la fièvre scarlatine et s’en sont heureusement tirés. Églantine, Marguerite et Dent-de-Lion ont été atteints de la coqueluche, mais ils l’ont bravement supportée et sont sortis aux premiers rayons du soleil. La pauvre Fleur-des-Pois a eu à passer par de rudes épreuves à l’époque de sa deuxième dentition. Elle en est devenue toute maigre, et son caractère est devenu maussade ; même quand elle sourit, sa physionomie n’y gagne point, car ses lèvres laissent apercevoir une brèche aussi large qu’une porte de grange. Mais tout cela se remettra, et l’on prédit qu’elle sera par la suite une très-jolie personne.

Quant à M. Bright, il est près de terminer ses études à William’s College, et il espère, à la fin de l’année scolaire, recevoir ses diplômes avec une certaine distinction. Il m’a laissé pressentir que, dans le discours qu’il prépare à l’occasion de son examen pour le baccalauréat, il traitera la question des mythes classiques et discutera l’avantage qu’il y aurait à appliquer son plan à toute l’histoire ancienne. J’ignore quelle carrière il prendra à la sortie du