Page:Heine - Poëmes et légendes, 1861.djvu/395

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

les lourdes caresses d’une vachère amoureuse. Mieux vaut aussi, pour nous réchauffer les entrailles, mieux vaut boire largement du vin épicé, du punch et du grog, même au fond des plus ignobles tavernes, au milieu de voleurs et de vagabonds échappés à la potence, mais qui vivent, qui respirent, qui ronflent, et qui sont plus dignes d’envie que le glorieux enfant de Thétis. Le fils de Pélée l’a dit avec raison : vivre en haut, sur la terre, comme le plus misérable des serfs, cela vaut mieux que d’être aux bords du Styx un chef des ombres et un des plus grands héros qu’ont célébrés les poètes.



FIN