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dégoûte d’en faire. Je m’en tiens actuellement à être seigneur de paroisse, laboureur, maçon, et jardinier ; cela ne fait point d’ennemis. Les poëmes épiques, les tragédies et les livres philosophiques, rendent trop malheureux. Je vous embrasse, je vous aime de même, et je présente mes respects à la digne épouse d’un philosophe aimable.
A Ferney, pays de Gex, 17 décembre.
LETTRE III.
HELVÉTIUS A VOLTAIRE.
Vous ne doutez pas que je ne vous eusse adressé un exemplaire de mon ouvrage le jour même qu’il a paru, si j’avois su où vous prendre ; mais les uns vous disoient à Manheim, les au-