Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/141

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mées, qu’elle n’a point lu le Repentir du grand Fénélon. Soyez sûr encore que ce mot a fait un très bon effet ; soyez sûr que je suis très instruit de ce qui se passe.

Je n’ai lu dans Palissot aucune critique des propositions dont vous me parlez. Il faut que ces critiques malhonnêtes soient dans quelques feuilles, ou suppléments de feuilles, qui ne me soient pas encore parvenus.

Vous pouvez m’écrire, mon cher philosophe, très hardiment. Le roi doit savoir que les philosophes aiment sa personne et sa couronne, qu’ils ne formeront jamais de cabale contre lui, que le petit-fils de Henri IV leur est cher, et que les Damiens n’ont jamais écouté des discours affreux dans nos anti-chambres. Nous donnerions tous la moitié de nos biens pour fournir au roi des flottes contre l’Angleterre : je