Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/150

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

adressé soit digne de vous et d’elle. Vous m’avez fait trop l’honneur dans cet ouvrage ; et cependant je vous rends la vie bien dure. Adieu ; je vous souhaite la bonne année. Aimez toujours les arts et Cirey.

A Cirey, ce 4 septembre 1738.

LETTRE II.

Mon cher ami, tandis que vous faites tant d’honneur aux belles-lettres il faut aussi que vous leur fassiez du bien. Permettez-moi de recommander à vos bontés un jeune homme d’une bonne famille, d’une grande espérance, très bien né, capable d’attachement et de la plus tendre reconnoissance, qui est plein d’ardeur pour la poésie et pour les sciences, et à qui il ne manque peut-être que de