Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/158

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Hollande, mais je n’en ai pas encore reçu un seul exemplaire de mes libraires. Il n’y en a point à Bruxelles ; et j’apprends qu’il y en a à Paris. Les libraires de Hollande, qui sont des corsaires mal-adroits, ont sans doute fait beaucoup de fautes dans leur édition, et craignent que je ne la voie assez tôt pour m’en plaindre, et pour la décrier. Je ne pourrai en être instruit que dans quinze jours. Je suis actuellement avec Mme du Châtelet à Anguien, chez M. le duc d’Aremberg, à sept lieues de Bruxelles. Je joue beaucoup au brelan ; mais nos cheres études n’y perdent rien. Il faut allier le travail et le plaisir. C’est ainsi que vous en usez, et c’est un petit mêlange que je vous conseille de faire toute votre vie ; car, en vérité, vous êtes né pour l’un et pour l’autre.

Je vous avoue, à ma honte, que