Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/162

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LETTRE V.

Je vous salue au nom d’Apollon, et je vous embrasse au nom de l’amitié. Voici l’ode de la superstition que vous demandiez, et l’opéra dont nous avons parlé. Quand vous aurez lu l’opéra, mon cher ami, envoyez-le à M. de Pondeveil, porte S.-Honoré. Mais, pour Dieu, envoyez-moi de meilleures étrennes. Je n’ai jamais tant travaillé que ce dernier mois ; j’ai la tête fendue. Guérissez-moi par quelque belle épître. Adieu les vers cet hiver, je n’en ferai point. La physique est de quartier ; mais vos lettres, votre souvenir, votre amitié, vos vers, seront pour moi de service toute l’année. Avez-vous ce recueil qu’avoit fait Prault ? Pourquoi le saisir ? quelle bar-