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LETTRE XXXIII.

Je suppose, mon cher philosophe, que vous jouissez à présent des douceurs de la retraite à la campagne. Plût à Dieu que vous goûtassiez les douceurs lus nécessaires d’une entiere indépendance, et que vous pussiez vous livrer à ce noble amour de la vérité, sans craindre ses indignes ennemis ! Elle est donc plus persécutée que jamais. Voilà un pauvre bavard rayé du tableau des bavards, et la consultation de Mlle Clairon incendiée. Une pauvre fille demande à être chrétienne, et on ne veut pas qu’elle le soit. Eh ! messieurs les inquisiteurs, accordez-vous donc. Vous condamnez ceux que vous soupçonnez de n’être pas chrétiens, vous brû-