Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 14.djvu/105

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le dessein d’en imposer par des hauteurs ou des caprices, on ne redoute pas les lumieres et le bon sens du peuple.

Vous voyez combien il est important au bonheur des hommes de le fonder sur la nature, et de répandre les lumieres qui la font mieux connoître. Leur introduction dans le monde n’y peut être dangereuse, par la lenteur avec laquelle elles se propagent. Vous en avez vu les raisons dans la derniere partie de mon ouvrage, qui, je crois, sera la meilleure et la plus intéressante. Je n’ai pas craint de tout dire ; j’avois moins de ménagements à garder que dans le livre de l’Esprit. Ma pensée est plus libre. Vous vous en êtes apperçu au style, dont j’ai moins soigné les détails et les liaisons. Quoique le gouvernement s’éclaire peu, les Fran-