Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 14.djvu/122

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chi ; l’éducation seule le développe et le fortifie.

XXXVI.

Je sais, disoit une dame malade, d’ailleurs assez heureuse, je sais que je suis heureuse, mais je ne le sens pas. Différence entre le sentiment et la réflexion.

XXXVII.

On pourroit calculer la bonté d’un homme par son bonheur. J’entends par bonheur, non celui qu’on attribue à la fortune, mais celui qui naît d’une bonne santé ; de la satisfaction ou du moins de la modération de ses desirs.

XXXVIII.

Ceux-là seuls sont propres à écrire de la morale, qui n’ont pas besoin d’attribuer leurs actions à d’autres