Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 14.djvu/178

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jamais d’ensemble ; des idées hardies, mais trop souvent bizarres ; de grandes vertus, et beaucoup d’ignorance ; en un mot tous les caractères des peuples naissante qui se laissent entraîner à une impression forte et non réfléchie qui les égare par les séduisantes apparences de la gloire et de l’utilité momentanée.

CXLIX.

Dans une monarchie, presque personne n’est bon citoyen ; car on n’y cherche généralement que ses avantages, à l’exclusion des autres. La seule chose à désirer, c’est-qu’on les connoisse bien, et qu’on sache surtout qu’il ne faut pas les chercher à l’exclusion des autres : c’est là. la source de tous les maux politiques ; c’est au gouvernement à y veiller. Dans l’état monarchique, comme dans