Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 14.djvu/54

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tous deux estimoient comme l’homme le plus vrai, et le juge le plus impartial. Saurin fut du même avis qu’Helvétius. Quand l’ouvrage eut paru, et qu’ils en virent le prodigieux succès, sans changer d’opinion, ils se turent, en respectant le jugement du public et la gloire de leur ami.

Comme quelques idées de Montesquieu ont servi depuis à fortifier de grands préjugés, et que des passions particulieres les ont érigées en principes pratiques, il est utile de mettre sous les yeux du public les jugements que les amis de Montesquieu lui adressoient à lui-même. C’est ce qui nous a déterminés à publier les deux premieres des quatre lettres suivantes,