même pour faire le bien, la corruption devient un moyen légal et nécessaire !
Tant que les débris de la féodalité comprimeront les ressorts de cette vaste machine, la liberté y sera toujours orageuse et mal affermie. Voyez le clergé : ses membres, représentants-nés dans le corps législatif, n’y sont unis que par leur intérêt et par l’ambition des places dont le roi dispose. Les grands, qui ont tout à espérer du pouvoir exécutif et rien à attendre du peuple, mettront-ils en balance ses intérêts avec les leurs ? Les faits ne le prouvent pas.
Aussi le peuple se plaint-il souvent des atteintes portées à sa liberté, qui n’est qu’une concession fondée sur des chartres, au lieu d’être un droit reconnu que l’homme tient de sa nature. Des lois assurent sa propriété. Mais