Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 2.djvu/183

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si justement accordé aux inventeurs de l’agriculture, ne doit point être prodigué à des manœuvres.

Dans tout pays où le paysan n’est point surchargé d’impôts, l’espoir du gain, attaché à celui de la récolte, suffit pour l’engager à la culture des terres ; et j’en conclus que, dans certains cas, comme l’a déjà fait voir M. Duclos[1], il est de l’intérêt des nations de proportionner leur estime, non seulement à l’utilité d’un art, mais encore à sa difficulté.

Qui doute qu’un recueil de faits, tel que celui de la Bibliotheque orientale, ne soit aussi instructif, aussi agréable, et par conséquent aussi utile, qu’une excellente tragédie ? Pourquoi donc le public a-t-il plus d’estime pour le

  1. Voyez son excellent ouvrage, intitulé Considérations sur les mœurs de ce siècle.