Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 2.djvu/235

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Il paroît donc que c’est uniquement de la conformité ou de l’opposition de l’intérêt des particuliers avec l’intérêt général que dépend le bonheur ou le malheur public, et qu’enfin la corruption religieuse de mœurs peut, comme l’histoire le prouve, s’allier souvent à la magnanimité, à la gran-

    dans le cœur, seroient infiniment plus forts que ce faux honneur des monarchies, ces vertus humaines des républiques, et cette crainte servile des états despotiques, c’est-à-dire plus forts que les trois principes du gouvernement politique établis dans l’Esprit des lois ; peut-on accuser un tel auteur, si l’on a lu son ouvrage, d’avoir prétendu y porter des coups mortels au christianisme ? »

    (On laisse cette note, quoiqu’elle ne se trouve ni dans l’édition originale, ni dans le manuscrit de l’auteur.)