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Chap. III. De l’esprit,
Chap. IV. De l’esprit fin, de l’esprit fort,
Chap. V. De l’esprit de lumière, de l’esprit étendu, de l’esprit pénétrant, et du goût,
Chap. VI. Du bel esprit,
Chap. VII. De l’esprit du siècle,
TOME VI.

Chap. VIII. De l’esprit juste
On prouve dans ce chapitre que dans les questions compliquées il ne suffit pas pour bien voir d’avoir l’esprit juste ; qu’il faudroit encore l’avoir étendu ; qu’en général les hommes sont sujets à s’enorgueillir de la justesse de leur esprit, à donner à cette justesse la préférence sur le génie ; qu’en conséquence ils se disent supérieurs aux gens à talents ; croient dans cet aveu simplement se rendre justice ; et ne s’apperçoivent point qu’ils sont entraînés à cette erreur par une méprise de sentiment commune à presque tous les hommes ; méprise dont il