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POEUF.

Mon colonell,

Cet un pauv mis e rab condané a mor qui nez pa un mechanthom tou de meme qui pran la liberté de vous anvoillier son souvenire et de vou dmandé mon colonell a vous qui autfoi l’avé rçu comm un perre, de lui autorisé a voirr et en brassé mesieu Endré une foi ancor a van que de mourirr.

Je sai que jdmand la un grande fa veur e que dhabitud on na corde dé fa veur qua ceuss qui des fend leurs patrie au lieur de la des honorés, mais je sui été un bon soldat avant que dan étr un mové.

Dite mon colonell a cordé moi la faveur passe que geai tou jour considé rai mesieu Endré comm si qu’il été mon prop fisse et qu ca sra ma consoll a ssion que de lvoirr.

Que si vot queur et le ser vis an se jour daujour dui il ne vous disés pas de ma cordé la faveur, je su pli vot bon dame qui ma souvan fai do nez des bons morceau a la quisine de mdo nez mesieu Endré en ré companss que jlai tant condui à la promenad desur son ane etpis a pié.

Je nsui pa comm Bau coups d’aut solda qui vou dré se van gé des o ficié quan on lesa puni non mon colonell je vou estim mai il fo ma cordé mesieu Endré é