ce qui se passe en voz quartiers ; et je prieray sur ce le Createur vous tenir, Monsr Scorbiac, en sa saincte garde. Escript à Sainct Mexan[1], le xixe de mars 1582.
Orig. — Arch. du Royaume, section historique, série M, dossier Saint-Ours.
Monsr de la Bourlie, Depuis que vous estiés party d’auprés de moy, j’ay eu cest heur d’avoir veu la Royne, mere du Roy mon seigneur, et d’avoir esté receu d’elle avec tout le meilleur visage que j’eusse peu desirer. De quoy je vous ay bien voulu advertir pour le grand contentement que j’en remporte en mon esprit, et pour les grandes asseurances qu’elle m’a données d’un bon et asseuré repos pour l’advenir. Tellement que j’ay esperance que Dieu nous fera la grace de jouir par cy-aprés d’un bon et perdurable bien de la paix ; de quoy je le prie pour le surplus et qu’il vous ayt, Monsr de la Bourlie, en sa saincte garde. Escript à Sainct Maixant, ce ije apvril 1582.
Orig. — Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.
À MONSR DE SCORBIAC,
Monsr Scorbiac, J’ay enfin veu la Royne, mere du Roy mon seigneur, et l’ay conduicte jusqu’à trois lieues de Poictiers ; et je suis
- ↑ Saint-Maixent, où le roi de Navarre a séjourné maintes fois pendant les guerres de religion en Poitou, est aujourd’hui un chef-lieu de canton du département des Deux-Sèvres.