prie affectueusement me mander ce que vous en avez apprins, ou, si d’adventure vous n’en sçavez de certaines nouvelles, envoyer quelqu’un en lieux des environs de vous, d’où vous en puissiez sçavoir. Ce me sera ung contentement extreme si j’en suis esclaircy par vostre moyen, ne pouvant encore adjouter foy à ce qu’on m’en a conté jusques icy. J’attends que mon cousin, monsr de Matignon, m’en escrive aussy. Mais parce que vous estes plus prés, je vous envoe ceste-cy exprés par ung de mes laquais, vous priant encores ung coup m’escrire amplement par luy, et faire certain et asseuré estat de l’amitié de celluy qui prie sur ce le Createur, Monsr de la Hilliere, vous tenir en sa garde.
De Pau, ce iije septembre 1582.
Imprimé. — Mémoires de messire Philippes de Mornay, etc. t. IV, Supplément, p. 162. Edit. de 1651, in-4o.
[1] Monsieur, Je me sens grandement obligé à vous des grands tesmoignages de vostre amitié qu’il vous a plu nagueres me desmons-
- ↑ En marge de l’édition de Mornay : « Dressée par M. du Plessis. »