Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/682

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

aussy je prie Dieu vous avoyr, Monsr d’Escorbiac, en sa saincte et digne garde. À Pau, ce xve febvrier 1584.

Vostre bien bon et affectionné amy,


HENRY.



1584. — 20 février.

Orig. — Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MONSR DE SCORBIAC,

CONSEILLER DU ROY MON SEIGNEUR, EN SA COURT DE PARLEMENT ET CHAMBRE DE L’EDICT ESTABLIE EN LANGUEDOC.

Monsieur de Scorbiac, Le capitaine Us, l’un de mes domestiques, faisant pour Françoise de Bergeron, sa femme, ayant un procez en vostre chambre contre Fortis de la Fourcade, j’ay bien voulu vous prier de tenir la main à ce que son bon droict luy soit gardé, et que il soit promptement expedié, afin que il me puisse venir trouver, et me rendre le service qu’il me doibt, luy faisant par la cognoistre que la priere affectionnée que je vous en fay ne luy aura esté inutile. À tant, je prye Dieu vous tenir, Monsr de Scorbiac, en sa saincte garde. De Pau, ce xxe febvrier 1584.

Vostre bien asseuré amy,


HENRY.



1584. — 24 février.

Orig. — Arch. de la famille de Brocas. Copie transmise par M. de Samazeuilh, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES CONSULS ET OFFICIERS DE NOSTRE VILLE DE CASTELGELOUX,
Le Roy de Navarre, Duc d’Albret :

Chers et bien amez, D’aultant que nous esperons nous acheminer bientost en nostre ville de Castelgeloux, et que nous avons escript