Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/721

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esté party quand vous arrivastes, les choses ne se fussent remises. Vous me faittes tous un grand desservice de laisser les choses, en l’estat qu’elles sont, tirer en longueur. Je vous en parleray à tous franchement. Venés donc vistement. À Dieu, Monsr du Plessis ; c’est

Vostre plus affectionné maistre et amy,


HENRY.



1584. — 10 septembre.

Imprimé. — Mercure de France, juin 1765, vol. I, p. 38. — Et Lettres de Henri IV. etc. publiées par N. L. P. Paris, 1814, in-12, p. 120.


[À MONSR DE VERAC.]

Monsr de Verac, Parce qu’il est besoin que j’aie auprés de moy quelques gentilshommes d’honneur de chaque province, lorsque mon cousin monsr de Laval retournera vers moy pour me rapporter la reponse du Roy mon seigneur, et que je desire bien fort vous voir, comme aussi j’estime que les églises pourront faire election de vous, à cause de vostre vertu, pieté et merite ; je vous prie bien fort me faire le plaisir de venir promptement, et vous serez aultant bien venu que vous le sauriez desirer ; ce que m’asseurant que vous voudrez