paye comptant ez mains du maistre pouldrier, alin qu’on ait moyen
de remplacer celle qu’on tirera du magasin. Le prix est de soixante-dix livres le quintal, mais aussi elle est trez bonne et bien seche. J’espere partir dans deux ou trois [jours] avec l’artillerie que j’amene
d’icy. S’il arrive quelque chose de nouveau en vosquartiers, adressez vos lettres par le Mont de Marsan, et sur ce, Mons', etc..... De
Navarreins, ce XIJE septembre 1.585.
[HENRY.]
[l585. — i" OCTOBRE.]
. Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 8828, fol. 8 recto.
. Cop. — B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-*1.
A MON COUSIN MONSR LE MARESCHAL DE MATIGNON.
Mon Cousin, J’ay donné charge à Lambert de vous voir de ma part et vous dire l’estat asseuré que je fais de vostre amictié ; et vous prier de faire estat de moy et de ce qui est en mon pouvoir. Je me haste, le plus que je puis, pour m'approcher de vous, afin d’avoir. ce bien de vous veoir. Je m’en voy à Tartas, ou je seray deux ou trois jours, pour recevoir mes hommages ; et de là je passeray au Mont de Marsan pour aller à Casteljaloux, ou nous nous pourrons veoir et à Nerac, avec toutes les commodités. Je vous feray sçavoir de mes nouvelles et du jour que nous serons ensemble 1. Aimez tousjours
Vostre plus affectionne cousin et plus _ parfaict amy,,
HENRY.
L’extrait dune lettre de Henri III à Bruslart vous envoyent la response à ce Matignon, rapporté dans la vie de ce ma- qu’ils m'ont mandé que mon frere le Roy réchal, etles détails qu'ajoute le biographe de Navarre a faict à ce que je leur avois sont le commentaire nécessaire de cette commandé luy faire entendre de ma part, lettre 0i, et en déterminent la date : afin que selon cela vous donniez ordre à F_ d_ — mes alïaires, et regardiez à les conduire “. m ““°l°“É° d_“ P‘°Y ainsi que vous estimerez estre pour ie Les sieurs de Lenoncourt, Poîgny et mieux. Je collige de la façon de parler de
