DU BOI DE_ NAVÃRBE. 199 [1586.-- 1 2 Mans.] Orig. autographe. - — A’rcbi de Mi le baron’dè Batz : Copie transmise par M. le préfet des'Landes. Imprimé. -r Vie militaire et privée de fleuri IV, etc.` Paris, au XII, in-8°, p. 50*. ` . A MONS“ DE BATZ. Mon laucheur, Mets des aisles _à. ta meilleure beste ; _i’ay dict à ` IVIOIIIZGSPRH dC’CI`ÉVCI‘ I3 Sl€HIlCÃgPOHDqIIQy9 S§ElU.I`&S (il.€ IDOy_ à , Nerac ; hastes, cours, viens,. vole ; clest l’ordre_— de ton maistre, et. la priere de tonamy “., ‘. — . A - — `° HENRY.- _ ‘ M. Musset Pathay, auteur de cet ou- Armand de Pardaillani-. seigneur de Gon ; ` vrage anonyme, a un peu paraphrasé ce drin, marquis d'Antin et de Montespan. billet, si remarquable de concision et de Il jouit, au reste, d'une grande faveur sous mouvement. Henri IV et sous Louis XIII, fut chevalier ’ Le roi de Navarre avait peut-être des ordres du Roi, conseiller au conseil. adressé sa lettre précédente à Eause, dont privé, capitaine de cent hommes d'armes, _ M. de Batz était gouverneur, et ne le trou- et de la première compagnie des gardes vant pas dans cette ville, il lui` envoie du’corps, gouverneur de Béarn et de M. de Montcspan pour le mander à Néràc, Navarre', d'Agénois. et de= Gondomois ; où devait être le point le plus critique de lieutenant général au gouvernement de cette audacieuse entreprise. Guienne. Il mourut le 28 mai 162li. Sa Il est peu probable que le Montespan terre de Gondrin (où il voulutiètre en- dont il est ici question soit Hector de — terre) est voisine de Nogaro, par consé Pardaillan, cité dans la lettre du 2 1 dé- p quent sur le théâtre même des événements cembre 1576, car ce seigneur, qui avait dont il sagit. Il tenait laterre d`Ãntin de alors soixantecinq ans, 11'aurait pas été sa mère, parente de madame de Gramont ; choisi pour une telle mission. Son tils ; son petitïiils épousa la célèbre Francoise- alors âgé de vingbquatre ans, présente ; Athénaîs de Rochechouart, mère de plu> sous le rapport de l'âge, les conditions dé- sieurs enfants del Eouis XlIV, et’surînten- sirables ; mais, suivant le P. Anselme, ce dante de ‘la‘_maison der Marie -T}1érèse fut seulement à labjuration de Henri IV d"Autricl1e ; _ que le parti de ce prince recruta Antoine-
