Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/314

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que ce soit, presser vostre levée, comme ce que, avec mons' de Clervaut, [a esté resolu, auquel j'ay] Faict entendre mes intentions ; et parce que nous avons affaire de quelque prompt secours, et que mons' de Clervaut est obligé de mener avec luy deux mil Restres, convention et capitulation qu’il fit avec moy et les Eglises, en l’an 1578, lequel secours nous seroit tres utile, et feroit succeder tous nos affaires, attendant plus grande levée, je vous prie tenir la main et ayder a ce qu'on puisse au plus tost amener et conduire, sans les dicts deux mil Restres, au moings quatre c[ornettes], suivant ce que je lui escris, qu’il vous fera voir, [comme il est contenu en la] promesse qu'il a en mains. Il doibt payer l'hérichelt 2 et le premier mois, lequel lui est remboursé, premier que [les dicts] Restres sortent hors du Royaume. J'approuveray tout ce que vous ferez. Peut- estre qulil n’est tout payé ; mais [il le sera des que le secours] sera plus que quatre ou cinq cornettes. Remuez toutes les pierres du monde pour nous secourir, car il nous faut avoir une entiere delivrance et la fin de la perfidie de nos ennemis. Vous serez maistre de juger la fiance que j'ay de vous, et ce que je me suis promis de vostre desvotion et zele à mon service, et premierement au service de Dieu, lequel vous aydera et benira vos labeurs. Je depesche Buzenval vers la Royne d'Angleterre, ou le [s' de Quitry] est encores, afin de la presser de faire pour nous.....

incontinent rendu dedans l’armée, marche Au lieu de here-geld (argent de l’ar et sapproclxe fort de nous. C’est toutce que mee). Ce mot allemand était quelquefois je vous diray, sice n’est q11’il' n’y a rien au employé alors en France pour les sommes monde sur qui vous ayeztan-t' de puissance, destinées à Yenrôlement des reîtres, qui ne qui soit plus voué et afleciionné à vostre recevaient, de plus, une solde mensuelle. service, que est et sera perpetuellement Le mot rcîtres s’appliq11ait souventalors, «Vostre tres humble et trcs aflectionné diune manière génémlà aux lmupcs mer' serviteur, cenaires allemandes. Proprement, il en - «D ¤ désignait les cavaliers, comme le mot lans- Du Mont de Marsan, le1_]'d’octobre 1587. quenets s'appliquait à leur infanterie.