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LETTRES MISSIVES


D O I I. ’ SUIS l)l€D II13.I’I'y Croyes (IUE JG IIE'. VOUS l3lSS€ItZ}y 3VOll` IIBUILC d3.llCl1l'1€ chose..l’avois desjà commandé à la Marsillere, qui est demeuré à la Rochelle, de vous faire tenir deux mil escus ; je ne sçay s’il l’aura _ faict ; Ils sont en ses mains ; la dilhculté des chemins et le moyen de recouvrer marchands dont on se puisse servir en cela, empesche beaucoup et retarde tels affaires. Aydés-nous de vostre costé, et re- cherchés les moyens de toucher les deniers que nous ferons delivrer pour vous. Je vous prye, au reste, faire estat tres certain et perpetuel l de moy et de tout ce qui est en mon pouvoir, et vous asseurer que vous ne verrez jamais personne au monde qui soit plus que je suis la ‘ Vostre tres affectionne et plus parfaict amy, p HENRY. _ [1587.] — 8 DÉCEMBRE. _ Orig. autographe.- Biblioth. de l’Arsenal, Mss. Histoire, n° 179, t. I". l Cop. — B. R. Suppl. fr. Ms. 2289-2, et Ms. I009-*1. Imprimé. — Mercure de France, année 1765, janvier, vol. I, p. 57.- L'Esprit de Henri I V. Paris, 1770, in-8°, p. i3g. — Vie militaire et privée de Henri I V. Paris, an X1I, ll1—8°, p. 70. - Lettres de Henri IV. etc. publiées par N. L. P : Paris, 181li, in-1 2, p. 10. — Journal militaire de Henri IVÉ par le comte DE VALORI. Paris, 1821, in-8°, p. 296. [A MADAME LA COMTESSE DE GRAMON T.] — Monglasî vi_ent dlarriver. Il me haste plus que les autres, et avec des raisons qui sont fort à craindre 'et qui ne se doibvent escrire. Il vous seront dictes. Il n’y a eu nul combat depuis celuy d’auprés ` Montargis 2. Le duc du Mayne s’est retiré à son gouvernement, et ' Robert de Harlai, baron de Monglas, vernante des enfants de France ; et lui- i troisième fils de Robert de Harlai, `sei— même devint premier maître d'hôtel du gneur de Sanci, et de Jacqueline de Mor- roi Henri IV, en succédaut à son frère villiers, était, comme toute sa famille, aîné, Nicolas de Harlai, seigneurde Sanci. très dévoué au roi de Navarre, qui venait Il mourut en 1607. I de Tenvoyer pour presser un nouveau se- ’ Le duc de Guise, irrité du surnom de cours des etrangers. Sa femme fut gou- prince des ténèbres, que lui donnait le