Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/331

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DU ROI DE NAVARRE. l 321 ma priere luy pourroit servir en vostre endroit. Je vous prie donc ` ” bien affectueusement, mon Cousin, que par vostre bon moyen, le i s" Anthoine Stanlack, marchand de Londres, puisse obtenir permis- A sion de la P1oyne, vostre maistresse, de charger les vivres et munitions de guerre, pour les amener et debiter en la dicte ville,. Elle vous en aura beaucoup d’obligation, et moy particulierement, qui joindray ce plaisir, comme faict a moy-mesme, avec les aultres que _i’ay receu de vous, pour les recognoistre partout ou me vouldrez employer, d’aussiibon cœur que je prie Dieu vous avoir, mon Cousin, en_ sa trez saincte et digne garde. ‘ Au Mont, de Marsan, ce x111_]° decembre 1587. i ~ Vostre bien affectionne cousin et meilleur amy, _, HENRY. _ i 1587. — 2 5 DÉCEMBRE. Imprimé. — Documents historiques relatqs à Fhistoire de France, tirés des archives de la aille de Strasbourg, par M. Ant. nn Knurzmosn. Strasbourg, 1818, in-8°, p. 108. ' I AUX MAGNIFIQUES SEIGNEUBS, ‘ mass'" ras mnssrnr. srmmmsrans mr cousrixfnz LA VILLE er nrruerxoun [ on sraasnouac. Magnifiques Seigneurs, Ayant entendu, à nostre tres grand regret, ' les dommages et incommoditez que vous avés soufferts au passage de l'armée qui auroit esté levée, au mois de juillet dernier passe, _ en Allemagne et Suisse, pour le secours des Eglises que Dieu a res- cueillies en ce Royaume, et pour la deffense de l’estat d’iceluy contre les ennemis du bien de la France et repos de toute la chestienté, _ depescbant le s' de Beau, Yun de nos conseillers et chambellans, en Suisse et Allemagne, nous luyavonscommandé aussi de passer vers vous, pour vous faire entendre les desplaisirs que nous avons receu des desordres commis par laldicte armée en vos terres et pays ; les- I quels nous desirons reparer aultant qu’il nous sera possible, tant pour ce que le debvoir d’un prince chrestien nous yyoblige, que termes ne anna : 1v. - 11. i, ln