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LETTRES MISSIVES

i \ I - i (1588.]--14 Jauvma. I Orig. autographe. — Biblioth. de l’A1 senal, Mss. Histoire, n° 179, t. I". Cop. -B. R. Suppl. fr. Ms. 2289-2 et Ms. 1009-A. ll'I)PI'lHlé.—JlI€PCllTC de France. année 1765, janvier, vol. I", pag. 58.-L'Esprit de Henri IV. Paris, 1770, iu S°, p. 1 A0.-- Essai sur les mœurs, par VOLTMBE, addition au chap. GLXXIV, I" lettre. — Vie militaire et privée de Henri I IC etc. Paris, an XII, in 8°, pag. 75.— LettrcsdeHenri I V, publiées par N. L. P. Paris, 181It, in-12, p. 1 1. - Journal militaire de Henri IV, par M. le comte DE VAi.0m. Paris, l82l, in-8°, pag. 306. ' [A MADAME LA COM TESiSE DE GBAMON T.] Il ne se saulve point de, lacquais, ou pour le moins fort peu, qu’ils . ne soient desvalisez, ou les lettres ouvertes. Il est arrivé sept ou huict gentilshommes de ceulx qui estoient à l'armée estrange re, qui asseurent (comme est vray, car l’un est M" de Monlouet, frere des Bambouillets l, qui estoit un des desputez pour traicter) qu’il n'y a pas dix gentils—hommes qui ayent promis de ne porter les armes. M. de Bouillon n’a point promis. Bref`, il ne s'est rien perdu qui ne se recouvre pour de Vargent. M. du Mayne a faict un ; acte de quoy il ne sera guere loué. Il a tué Sacremore, luy demandant recompense de ses services, à coup de poignard 2. L'on me mande que ne le vou- lant contenter, il craignit qu’esta11t mal—content il ne descouvrist ses segrets, qu’il savoit tous, mesmes Yentreprise contre la personne du Boy, de quoi il estoit chef de l’execution. Dieu les veult vaincre par ' François d’Angennes, seigneur de bon maistre, à cause de quelques fascheux Montlouet et de Lisy, septième fils de propos que ledit Sacremore avoit esté si Jacques d'Angennes, seigneur de Bam- temeraire de luy tenir à sa barbe, tous- bouillet, et d'lsabeau Cotereau, dame de chant le mariage d’entre ledit Sacremore ` Maintenon. i etmademoiselle de Villars, fille aisnée de “ Voici comment l'Estoile raconte la madame du Mayne, laquelle ledit Sacre- mort tragique de Charles de Birague, dit more maintenoitluyavoir esté promise par le capitaine Sacremore : « En ce mesme le duc de Mayenne et sa femme, et bien temps vinrent les nouvelles à Paris de la davantage ladite lille s’estre obligée de mort du capitaine Sacremore, tué à Dijon Tespouser, par un plus fort lien. ¤ (Journal _ par les_mains du duc de Mayenne, son de Henri III, 30 décembre 1587.)