l default d’argent, qui procède de la rebellion que mes ennemys, par `* leurs menées et praticques, ont suscité en la meilleurepart des bonnes villes de mon Royaume, je vous prie, mon Cousin, faire incontinent delibvrer ce qui reste du dict contract, et croire que je n'estimeray point que le payement de la partie ( a quoy je [`eray fidellement tenir _ la main) me puisseacquicter de Tobligation que je vous-ay. Mais je ne laisseray perdre aulcune occasion de m'en revencher, comme j’ay donnécharge aux dicts s“ de Schomberg et de Sancy, ou à celluy d'eulx qui sera porteur de la presente, le vous faire entendre : aux- ` quels je vous prie adjouster foy comme à moy-mesme, qui prie Dieu, C mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript au camp d’Alen- çon, ce xxv11_]° decembre 1589. HENRY,. . _ A amor., I A . i 1589. — 28 - ' Orig. —~ Arch. royales de Saxe. Copie transmise par M. le ministre d’Etat, baron Lindenau. I A MON COUSIN LE DUC DE SAXE, . PRINCE ET ELECTEUK DU SAINTJSMPIRE. Mon Cousin, Si le s' de Sancy se monstre diligent à executer les commandemens qu’il a de moy, il n’est moings soigneux à me repre- senter ce qu'il a recogneu d’amitié et bonne volonté en mon endroict ' -ez lieux ou sa charge sîadressoit ; m'ayant, entre aultres, bien particu- lierement faict entendre le gracieux et favorable recueil que vous luy avés faict, pour la qualité qu’il porte de mon serviteur, et de quelle ailection vous avés tesmoigné vouloir assister Festablissement de mon _ auctorité en ce Royaume, où Dieu m’a appelé par legitime succession ; comme aussy la lettre que j’ay receue de vous du.xx11° septembre dernier me rend vostre bonne volonté encore plus cogneuei dont je 11`ay voulu faillir vous remercier trés affectueusement par la pre- sente, et vous asseurer que rien ne me sera jamais plus agreable FZ que l’occasion où je vous pourray faire paroistre que vous ne faictes
